Archives quotidiennes :

The Death of Justice

May 8 2020

8 mai 2020

On May 7, 2020, Fakident’s Administration offers us a dismal spectacle in the midst of the COVID health crisis. Fakident Pinocchio and his criminal accomplice, Attorney General Barr show once again their dislike for ethics and promote denial of reality. What follows is all about this political crime: the murder of the American image.

From the first part of his term, when he still could be named Donald Trump, he denied any Russian meddling into his election. Remember that Trump is elected by the electoral college, therefore he must thank the distortion of the central rule of democracy: « One man / One vote ». Trump won 63 million votes, Clinton 66 million. In a normal country, she would be elected. However, the 2016 presidential campaign was greatly disrupted by Russian interference. Trump, from the start, denied the existence of such interference, although it has been widely proven. Since the beginning Pinocchio will never stopped denying, against all evidence, these interferences. From his point of view, accepting the idea of Russian interference de-legitimizes his election.

In order to prepare for the transition, he named as adviser an unconventional General whose career did not leave an irreproachable trace, Obama himself had placed him on a sideline. This is probably why he was chosen. Flynn, since being shelved, dealt with the Russians and Turks, offering them hints, clues and information on US politics. To remain legal, Flynn should have declared his activities to the Intelligence Services and to the IRS. He obviously failed to do.

During the transition period from the end of November 2016 to the beginning of January 2017, the Obama administration sanctioned Russia for its interference in the election. Simultaneously Obama’s Administration transmitted to the Trump team the sensitive information needed for the transition of power and in particular what relates to the Russian activities on the US territory as well as all the files and protocols which will make possible the fight against a possible pandemic.

Meanwhile, Flynn plays a double game being at the same time a Russian agent and adviser to the president. Upon the transfer of power, the director of the FBI relaunched a vast investigation about the Russian networks. This investigation immediately highlights the harmful activities of Flynn who, 24 days after the inauguration, is forced to resign from his position as Security Advisor. The investigation into Flynn’s activities led him to negotiate a Guilty Plea with the prosecutors. The Guilty Plea on two minor points in the Flynn’s case guaranteed, him and his son, immunity. For this immunity he signed two Guilty Pleas. In order for prosecutors to accept these confessions and grant him immunity, Flynn had to collaborate with the prosecutors. This collaboration with the prosecution will lead, among others, Paul Manafort and Roger Stone, two political gangsters from Trump’s orbit, into prison. After two years of procrastination and various postponements which delayed the pronouncement of the sentence in Flynn’s case, the appointment of Barr as Attorney General significantly changed the situation. The major reason for this change is that Barr behaves like a Pinocchio lackey.

What follows was unavoidable. On May 7, the Attorney General drops the charges against Flynn, leaving the sole judge in charge of the case to pursue the action alone. The Americans pretend to cherish and respect  respect « The Rule of Law », a Rule of which the Attorney General should be the secular arm. By acting the way he does Barr does not enforce the Rule of Law, he acts as Fakident’s lawyer. He turned into the infamous Roy Cohn. In other words the Justice Department is now led by a dangerous gangster: Roy Barr or Bill Cohn, pick your choice.

Tragically the trio, traitor Flynn protected by the corrupt couple Barr-Trump, has now killed the American dream. America does not hold anymore the Torch of Liberty. My dream is now perfectly dead.

()

Un Scandale Judiciaire

8 mai 2020

Le 7 mai 2020 l’administration de Pinocchio nous offre un spectacle lamentable en pleine crise sanitaire. Pinocchio et son criminel complice, le ministre de la justice Barr, montrent à nouveau leur répulsion pour l’éthique et promeuvent le déni de réalité. Voila de quoi il s’agit.

A partir de son élection, celui à l’époque pouvait, pour peu de temps encore, être nommé Donald Trump choisissait son équipe et préparait la transition. Trump est élu par le collège électoral grâce à une distorsion de la règle centrale de la démocratie : « Un homme / Une voix ». Trump avait obtenu 63 millions de suffrages, Clinton 66 millions. Dans un pays normal, elle était élue. Or la campagne présidentielle 2016 a été fortement perturbée par des interférences russes. Trump depuis le début a nié l’existence de telles interférences bien que celles-ci sont avérées. Pinocchio n’aura de cesse que de nier, contre toutes les évidences, ces interférences qui, de son point de vue, délégitiment son élection.

Afin de préparer la transition, il a choisi comme conseiller un militaire peu conventionnel dont la carrière n’aura pas laissé une trace irréprochable, Obama lui-même l’avait placé sur une voie de garage. C’est probablement pour cela qu’il a été choisi. Le général Flynn depuis sa mise au placard grenouillait avec les russes et les turcs en leur offrant des entrées et des informations sur la politique US. Pour rester dans la légalité, il se devait de déclarer ses activités tant aux services de sécurité et renseignements qu’à administration des impôts, ce qu’il a évidemment omis de faire.

Lors de la période de transition qui va de fin novembre 2016 à début janvier 2017, l’administration Obama sanctionne la Russie pour ses interférences lors de l’élection. Simultanément Obama transmet à l’équipe Trump les informations sensibles utiles pour la suite et en particulier tout ce qui concerne les activités russes sur le territoire US ainsi que l’ensemble des dossiers qui permettront de combattre une éventuelle pandémie.

Pendant ce temps, Flynn joue de sa double casquette d’agent russo-truc et de conseiller du président. Dès la passation de pouvoir, le directeur du FBI lance une vaste enquête pour mettre à jour les réseaux russes. Cette enquête met immédiatement en lumière les activités néfastes de Flynn qui, 24 jours après l’inauguration, se voit obligé de démissionner de son poste de conseiller. L’enquête sur les activités de Flynn le conduisent à une négociation avec les procureurs qui, contre un plaider coupable sur deux points mineurs du dossier, lui garantit ainsi qu’à son fils une immunité. Pour cette immunité il signe deux aveux, en anglais « Guilty Plea ». Afin que les procureurs acceptent ces aveux et l’immunité, Flynn doit collaborer. Cette collaboration avec l’accusation conduira Paul Manafort et Roger Stone, deux autres gangsters politique de l’orbite trumpienne, en prison. Après deux années de tergiversations et reports divers qui retardent le prononcé de la sentence, la nomination de Barr au ministère de la justice change significativement la donne. Barr se comporte en lèche-botte, en laquais de Pinocchio.

Ce qui devait arriver arriva. Avec Barr, le ministère de l’injustice abandonne les charges contre Flynn laissant le seul juge en charge du dossier de poursuivre l’action engagée. Les américains se faisaient un devoir de respecter la loi « The Rule of Law », loi dont le ministère de la justice était le bras séculier. Avec Barr, le contraire est advenu, la justice est bafouée.

Tragiquement, le traître Flynn protégé par le couple corrompu Barr-Trump auront eu raison du rêve américain. Celui-ci est désormais parfaitement mort.

()