Archives de catégorie : Susan France

Susan dans le Grand Est

Publié avec retard le 15 juin 2022

 

De façon à la fois imprévue et délicieuse, Susan m’a rejoint en avril pour 3 semaines.

Sa venue m’aura donné l’occasion de lui faire visiter l’Alsace.

In a way that was both unexpected and delicious, Susan joined me in April for 3 weeks.

Her coming gave me the opportunity to tour with her around Alsace.

Première halte / First stop - Obernai

La légende de la photo est un pieu mensonge, la première halte fut au Col du Donon pour visiter le camps de concentration du Struthof. Par respect pour le lieu de mémoire, aucune photo ne fut prise.

The legend of the photo is a pious lie, the first stop was at the Donon Pass to visit the Struthof concentration camps. Out of respect for the place of memory, no photos were taken.

Nous éviterons les poncifs et lieux communs, en particulier la Petite France, le Hoch Koenigsburg et Colmar par exemple. Les fabricants de cartes postales font toujours mieux que moi.

We will avoid clichés, in particular the Petite France, Colmar and the Hoch Koenigsburg for example. Postcard makers always do better than me.

Mais oui, fin avril, au col de la Schlucht il y a encore de la neige. La floridienne est frigorifiée.

But yes, at the end of April, at the Schlucht pass there is still snow. The Floridian is schivering.

Pour fêter notre retour et l’élection du président, élection dans laquelle Susan aura apporté son concours en participant au dépouillement, une virée au Pied de Cochon.

Pour Susan des fruits de mer.
Pour moi un pied de cochon panné.

Susan repartira le 2 mai après avoir évalué les festivités de la Fête du Travail.

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To celebrate our return and the election of the president, an election in which Susan will have contributed by participating in the recount, a trip to the Pied de Cochon.

For Susan a seafood plater.
For me a pig’s foot.

Susan will be leaving on May 2nd after attending the Labour Day festivities.

Démocratie – Susan observe

27 avril 2022

 

Dans l’article précédent je mentionnais ma surprise à propos de la couverture des élections présidentielles françaises par les News US. Il faut espérer que les législatives auront un écho semblable.

Mais parlons de l’approche de Susan en ce qui concerne ces élections présidentielles.

In the previous article I mentioned my surprise about the coverage of the French presidential elections by the US News. Hopefully, the House elections will have a similar echo, a President without a stable majority could be havoc.

But let’s talk about Susan’s approach to this presidential election.

Susan m’avait rejoint le lendemain du premier tour. Une première semaine pour digérer le décalage horaire, une deuxième semaine pour explorer l’Alsace, retour le samedi soir, vote le dimanche matin.

Susan m’accompagne, pas de file d’attente, un process simple : présenter la carte électorale, récupérer les deux bulletins et l’enveloppe, s’isoler et placer le bulletin choisi dans l’enveloppe, se présenter à la table d’urne, placer l’enveloppe dans l’urne, signer la liste d’émargement.

Fastoche, immédiat, en 5 minutes nous étions prêts, Susan et moi, à rentrer à la maison. Mais il me semblait que montrer à Susan un dépouillement méritait le déplacement, je me suis inscrit auprès des responsables du bureau. Il nous restait à nous présenter un peu avant 20:00 heures.

Susan had joined me the day after the first round. A first week to digest the time difference, a second week to explore Alsace, return on Saturday evening, vote on Sunday morning.

Susan accompanies me, no waiting lines, a simple process: present the electoral registration card, retrieve the two ballots, one for each candidate, and the envelope, isolate and place the chosen ballot in the envelope, show up at the ballot table, place the envelope in the ballot box, Sign the sign-in list.

Easy, immediate, in five minutes we were ready, Susan and I, to go home. But it seemed to me that showing Susan the counting process was worth the trip, so I signed up with the office. We still had to introduce ourselves a little before 8:00 p.m.

Se présenter avant 20:00 heures m’éloigne de la boîte à Blaireaux qui clame le résultat à 20:00 heures précises. 

Cette annonce instantanée des résultats, Susan la compare à ce qui se passe aux US où il faut attendre le plus souvent de trois jours à deux semaines pour que le résultat soit annoncé. Aveugle dans le bureau, heureusement je reçois un appel libérateur qui me donne le résultat. Merci Françoise, je pourrais dépouiller apaisé.

Showing up before 8:00 pm takes me away from the Idiot Box which proclaims the result at 8:00 pm sharp. 

This instantaneous announcement of the results, Susan compares it to what is happening in the US where it is usually necessary to wait three days to two weeks for the result to be announced. Blind in the office, fortunately I get a liberator call that gives me the result. Thank you Françoise, I will count the votes soothed.

Aux US, les élections générales ne sont pas simplement pour nommer le président, on vote aussi pour les sénateurs, les députés, le shérif, les juges sans oublier un référendum sur des sujets d’intérêts plus ou moins locaux.

Susan s’assoit à mes côtés, elle observe les quatre citoyens qui réalisent le comptage. Processus un rien antique, à l’ancienne, chaque enveloppe est ouverte, le vote annoncé si celui-ci est formellement valide. Une fois les 100 premiers bulletins comptés, la feuille est remise signée aux responsables, un second lot de bulletins est remis à notre table, les rôles des quatre citoyens sont permutés, le dépouillement se poursuit.

In the United States, general elections are not just about appointing the president, they also vote for senators, members of Parliament, the sheriff, judges, not to mention a referendum on matters of more or less local interest.

Susan sits next to me, watching the four citizens who do the counting. Process a bit the Old Fashion Way, each envelope is opened, the bulletin handed to the facing person who calls the name, the vote announced in counted if it is formally valid. Once the first 100 ballots are counted, the sheet is given to the officials, a second batch of ballots is given to our table, the roles of the four citizens are changed, the counting continues.

Au delà du soupir de soulagement que de part et d’autre de l’Atlantique nous avons tous poussé, ce qui aura le plus étonné Susan est

  1. le côté manuel, supposé lent, 
  2. le résultat annoncé immédiatement, 
  3. l’implication citoyenne
  4. le fait qu’elle aura pu assister à l’ensemble des opérations, vote et dépouillement, un processus totalement transparent.

Un bonheur de montrer une démarche démocratique, ouverte.

Beyond the sigh of relief from both sides of the Atlantic, what will have most astonished Susan is

  1. the manual operation, supposed to be slow, 
  2. the immediately announced result, 
  3. citizen involvement,
  4. the fact that she was able to attend all the operations, voting and counting, a totally transparent process.

A joy to show a democratic, an open totally transparent approach.

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Tour de France / Une page se tourne

21 août 2021

Avant de rentrer en Floride, Susan et moi aurons écumé Paris.

Passage par le Jardin des Plantes.

Visite de la Grande Galerie.

Ce n’est plus à mon âge que j’entamerai un concours de cornes.
J’ai perdu d’avance.

Pour se remonter le moral, un passage par la rue Mouffetard.

Un tour de lèche-vitrines, en anglais US « Window Shopping ».
Un exploit : Susan aura contenu un accès de fièvre acheteuse.

Évidemment impossible de ne pas rappeler l’immortel clip des Inconnus.
Pas sûr que cela soit compris outre-Atlantique.

Montmartre en scooter. Vue imprenable sur un mur de cadenas.

Cela dit Susan aura montré de belles dispositions pour repérer les monuments principaux.

Pour conclure quelques poncifs nécessaires, l’Étoile et une descente des Champs-Élysées, sans oublier le passage par l’avenue Marceau.

Moi qui croyais avoir sous les yeux une flamme originale, il faut se rendre à l’évidence, c’est une copie.

Un dernier tour dans le Marais pour une expo sur l’École de Paris que Chagall et Soutine auront animé.

Enfin pour son départ, Susan aura subi le fumeux test PCR imposé pour son voyage de retour.
Si jusqu’à la fin août celui-ci est gratuit pour les heureux porteurs de la carte Vitale, Susan aura dû débourser 25 € pour obtenir le précieux Sésame.

Et en ce 21 août après-midi, Susan vole vers sa Floride qui m’est pour le moment interdite.


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Tour de Con-2 / Back to the USA

9 août 2021

English version in the second half


Avec Susan qui m’avait rejoint en France, fin mai, dès avant l’ouverture des frontières françaises aux citoyens US, nous avions prévu de retourner ensemble en Floride le 21 août. Certes les frontières US n’étaient pas encore ouvertes aux européens, mais nous avions la conviction que pour notre voyage de retour ce serait chose faite. A moins de trois semaines de la date prévue, les frontières US me restent fermées, même si je suis vacciné. L’article suivant montre qu’il existe des solutions. Ces solutions m’avaient été décrites par l’ami Claude, Air France me confirme leur validité.

En gros, si l’accès direct aux US est interdit aux européens, il est ouvert aux résidents de nombreux pays, dont le Mexique, si ceux-ci y ont passé au moins 15 jours. Cette niche épidémiologique s’applique aussi aux européens.

Éclairage de la niche

  1. Prendre un billet Paris-Mexique.
    Aucune formalité d’entrée n’est exigée, ni vaccination ni test PCR.
  2. Réserver dans un hôtel sympa, un séjour de deux semaines.
  3. Rentrer aux US via le Mexique par un vol normal.
    Il me reste à vérifier si un test PCR récent est requis.

Exploitation de la niche

Puisque l’entrée directe aux US reste, pour le moment interdite, j’ai modifié mon billet Paris-Miami en Paris-Cancun, station balnéaire qui hébergea, c’est son titre de gloire, une conférence Nord-Sud sous l’égide de François Mitterrand en octobre 1981. Via un site de réservation, je me suis trouvé une résidence confortable, non loin de la plage, pour une quinzaine de nuits. Restait à trouver un vol Cancun-Floride, c’est chose faite.

Alors que je m’étais promis de ne jamais mettre les pieds au Mexique, la COVID me l’impose. On aura vu de pires contraintes pour contourner le mur de la connerie, mais cela reste un contournement et une connerie. Deux objets que je manie avec des pincettes. Susan m’avait rejoint en France en avançant masquée derrière la fiction des fiançailles, pour l’entrée aux US, cette fiction m’était interdite. Croisons les doigts pour que le couperet d’une soudaine modification des règles ne détruise le fragile montage pour rejoindre Susan.

A suivre.


With Susan who had joined me in France at the end of May, way before the opening of the French borders to US citizens, we had planned to return together to Florida on August 21. Of course the US borders were not yet open to Europeans, but we were convinced that for our return trip it would be done. Less than three weeks from the scheduled return date, the US borders remain closed to me (dangerous Europeans) even if I am vaccinated. The following article shows that there are solutions. These solutions were described to me by my friend Claude, Air France confirms their validity.

In short, if direct access to the US is prohibited to Europeans, it is open to residents of many countries, including Mexico, if they have spent at least 15 days there. This epidemiological loophole also applies to Europeans.

Lighting of the loophole

  1. Get a Paris-Mexico ticket.
    No entry formalities are required, neither vaccination nor PCR test.
  2. Book a nice hotel, a two-week stay.
  3. Return to the US via Mexico on a normal flight.
    I still need to check if a recent PCR test is required.

Exploitation of the loophole

Since direct entry to the US remains, for the moment forbidden, I modified my ticket Paris-Miami to a Paris-Cancun, a seaside resort which hosted, is its title of glory, a North-South conference under the aegis of François Mitterrand in October 1981. Via a booking site, I found a comfortable resort, not far from the beach, for fifteen nights. The final touch is to find a flight from Cancun to Florida. Done.

While I promised myself that I would never set foot in Mexico, COVID imposed this no-no visit on me. I have seen worse constraints to circumvent the wall of bullshit, but it remains a circumvention and a wall of bullshit. Susan had joined me in France by advancing masked behind the fiction of the engagement with her Fiance. For the entry in the US, this fiction was not available to me. Let’s cross our fingers so that the guillotine of a sudden rule change doesn’t destroy the fragile assembly to reunite with Susan in Florida.

To be followed.


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Tour de Con-1

8 août 2021

English version in the second half


Rentrés à Paris à la fin du mois de juillet, nous posons nos valises afin de récupérer. Sept semaines sur les routes, si ça forme la jeunesse, ça crève les petits vieux. Donc trois semaines pour que Susan reprenne contact avec Paris, ses balades mais aussi la redécouverte du métro parisien.

Et c’est là que débute un moment d’angoisse. Susan se fait une montagne du décodage de la carte du métro. Vanessa, en vraie professionnelle de la pédagogie, reprend la formation à zéro. Ce faisant, elle rétablit les bases nécessaires pour l’étape suivante : les travaux pratiques pour lesquels Susan montre de belles dispositions pour peu qu’elle trouve la motivation. Et en fait de motivation, deux carottes sont proposées. La première une balade en solo aux Puces de Vanves, la seconde une dégustation en aveugle de deux Bordeaux de qualité. Susan ayant passé haut la main avec les félicitations du jury, « Cum Laude » comme cela se dit aux US, il était possible de passer à la seconde carotte, la dégustation en aveugle de deux bouteilles.

Conditions initiales du test

Les deux bouteilles sont présentées ci-dessus. Il s’agit pour la première d’un Médoc cru bourgeois de 2007 acquis chez COSTCO, en décembre dernier, pour moins de 50€ la caisse de six bouteilles. Pour la seconde, elle fut achetée chez Nicolas pour 40€. Il s’agit d’un Saint Julien de 2017, production qui devrait tenir la route.

Le test lui-même

Après une mise en bouche avec une terrine de rillettes de maquereaux, légèrement citronnée, sur une rondelle de pain à peine toastée, deux verres remplis hors de la vue de Susan lui sont présentés. L’un présente une belle robe rouge sombre, l’autre une non moins belle robe mais d’un rouge significativement moins soutenu. Dès l’abord le nez du premier offre des arômes plus marqués. Une fois en bouche, Susan et moi convergeons pour affirmer que le second ne fait pas le poids, attaque plus légère, il ne tient pas en bouche.

Verdict

La bouteille à moins de 10€ renvoie celle à 40€ à ses chères études. Si l’habit ne fait pas le moine, le prix ne fait pas la bouteille. Promis, si je suis de retour en France au moment des fêtes, après un test des offres sur étagères, je fais une razzia sur la schnouf chez COSTCO. Pas sympa pour mon Nicolas du coin, mais le différentiel est tel que, pour une fois, j’écouterai l’alliance du palais et du porte-monnaie.


Returning to Paris at the end of July, we unpack our suitcases and try to recover. Seven weeks on the road, if traveling opens the young people minds, it kills the elderlies. This opens a three weeks window for Susan to get back in touch with Paris, return to the places she loves. To gain her independence, she now must also master the Parisian metro.

And this is where a moment of anxiety begins. Decoding the map of the subway gives Susan a hard time. Vanessa, as a real professional of pedagogy, resumes the training from scratch. In doing so, she restores the necessary bases for the next step: the practical test for which Susan shows beautiful dispositions if she finds motivation. And in terms of motivation, two carrots are offered. The first is a solo walk to Les Puces de Vanves, a cozy Flea Market. The second carrot is a blind tasting of two quality Bordeaux wines. Susan having passed the Metro Test with flying colors, « Cum Laude » as it is said in the US, it was possible to move on to the second carrot, the blind tasting of two bottles.

Initial test conditions

The two bottles are presented in the picture above. The first one is a 2007 vintage bourgeois Médoc acquired at COSTCO last December, for less than 50€ per case of six bottles. The second, it was bought from Nicolas, a famous Wine Dealer,  for 40€. This later is a 2017 Saint Julien, production that should top any competition.

The test itself

After cleaning the palate and the tongue with a terrine of mackerel enhanced with a light lemon twist on a  barely toasted slice of bread, the two glasses filled out of Susan’s sight are presented. One has a beautiful dark red dress, the other offers beautiful red dress too but significantly less sustained. Up front, the nose of the first offers more marked aromas. Once in the mouth, Susan and I converge to affirm that the second does not offer the expected taste in mouth, way too light, it does not stay in mouth.

Verdict

The bottle for less than 10€ kicks the 40€ one to square one. If the clothing does not make the monk, the price does not make the bottle. Promised, if I’m back in France in December, I will test COSTCO’s offering and load my cellar for at least a one year of decent drinking. Not nice for my local Wine Dealer, but the differential is such that, for once, I will listen to the alliance of the palace and the purse.


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Tour de France / Etape 9

26 juillet 2021 / Amboise

En chemin pour Amboise, une halte sur les bords de Loire.

Halte dans un village troglodyte.

Arrivée à Amboise, somme accueillis par un vol de Montgolfières.

La fatigue du voyage finit par se faire sentir.

Restait la visite du Clos Lucé.

La chambre de Léonard.

Susan tente de cacher l’évidence qu’elle est le modèle rêvé des plus grands artistes.

Une dernière balade, demain ce sera le retour à la maison. 7 semaines de voyage.
Si les voyages forment la jeunesse, ils épuisent les vieux.
Home Sweet Home.


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Tour de France / Etape 8

19 juillet 2021

Après la Vendée et Saint Jean de Monts, les Pays de Loire, les portes de la Bretagne.

Sommes accueillis par Annie et Raoul. Un superbe Dimanche / Lundi.

Une des dernières étapes : la Roche Bernard. Deux retours sur de vieux souvenirs sont prévus.
Jean-Noël et son épouse. Avec Jean-No nous nous retrouvons après une vingtaine d’années.
Un plaisir renouvelé. Promis nous repasserons en région.

Carnac et ses Menhirs.

Pause à la Trinité / Mer, heureusement le fumeux Jean-Marie est absent, l’air est donc respirable. Tentons de trouver un estancot sur le port pour nous restaurer. Rien de tentant.

Google nous propose une solution. Tentons notre chance et ne regretterons pas.
Si vous passez dans le coin, n’hésitez pas, les huîtres sont belles, le bulots à point, la vue inoubliable.

Cadre somptueux, la photo le confirme.

De retour à la Roche Bernard, nous sommes accueillis par un concert de Rock Breton.

Vue de la chambre d’hôtel le jour de Marché. Susan s’en donnera à cœur joie.

Si avec Jean-No nous avons mesuré une vingtaine d’années de séparation, avec André nous pouvons aisément en ajouter une dizaine.
La fidélité n’est pas un vain mot, le plaisir de se retrouver non plus.

Sur les conseils avisés d’Annie et Raoul, une pause au Sarah B.

Le décor est à la hauteur des assiettes servie.
Quant à Susan, elle l’aura bien descendu, l’escalier.

Après la Roche Bernard, une halte à Nantes et un déjeuner léger passage Pomeraye.
Susan en profite pour partager ses impressions avec Lance ,son fils, qui est en Floride.

Repas terminé, la balade se poursuit.

Réflexions, réflexions…

Après avoir traversé l’Atlantique en avion, Susan traverse la Loire en Ferry.
Dans quelques minutes nous rejoindrons Olivier et Françoise.

Et voila, ensemble autour d’une belle table.

Et le samedi suivant ces deux amoureux se marieront.
Il convient de confirmer que ce n’est pas après avoir descendu les bouteilles qui décorent la table qu’ils ont pris cette belle décision.Avant de les abandonner et poursuivre notre voyage, un voyage en Nostalgie autour d’un Flipper.

A chacun ses expertises, ici le Roi de la Fourchette.
Demain ce sera la dernière épate, Amboise et la Clos Lucé.


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Tour de France / Etape 7

12 juillet 2021

Avons quitté Andorre pour rejoindre Saint Jean de Monts.
Une étape est prévue à Rocamadour.

Juste avant midi, l’heure naturelle du déjeuner, pause à Cahors et visite de son fameux pont.

Pont qui surplombe une écluse.

Pont dont le Diable garde une des tours.

Sans oublier le nécessaire Cocorico. Et oui le téléphone n’est pas une invention US.
Cela dit les américains ont industrialisé l’objet et l’ont rendu utilisable.


13 juillet 2021 Rocamadour / Gouffre de Padirac

Rocamadour ville posée à flanc de falaise.
Une balade athlétique, si ça ne descend pas, ça monte.

Et après Rocamadour, le Gouffre de Padirac, une découverte pour Susan.

Un Disney Land élaboré par la nature.

Et les sculptures, les couleurs. Pas forcément simple pour restituer la réalité sans flash.

Sans un passage à la Boutique aux Souvenirs, une visite n’en serait pas une.
Demain nous ferons halte à Limoges.


14 juillet 2021 Limoges

Susan se prépare à admirer la gare de Limoges connue sous le sobriquet de « la Mosquée ».

Sans oublier la Mairie construite en MDCCCLXXV, c’est gravé sur le fronton.
Qui peut me confirmer la date d’achèvement des travaux.


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Tour de France / Etape 6

10 juillet 2021 – Andorre

Départ de Biarritz. SNAFU : (Situation Normal All Fucked Up).
Non seulement il faudra rejouer Tetris pour charger l’auto, mais il faut aussi fermer les valises.
Un problème récurent.

Une fin de voyage dans le coton.
Pas évident dans cette vue de profil, le coton est devant, pas sur les côtés.

Plus près de la réalité dans celle-ci.
La solution, un pied léger et ne pas rentrer l’aiguille du compte tour dans la boîte à gants.

Pour nous accueillir, le choc du politiquement correct : une Porche électrique.
La beauté du cycle Beau de Rochas, l’illustre inventeur du moteur à 4 temps, se dilue.
A quand une Ferrari non avec un V12 mais en 12V.

Andorre, lieu de traitement privilégié de la fièvre acheteuse,
se prête aussi et surtout à de belles balades en forêt, donc aussi au picnic.

Une fois le repas achevé, bouteilles bues, pendant que les hommes refont le monde,
les compagnes, à la fois concubines et épouses, partent pour un tour pédestre du lac.

Il est temps de rentrer à la maison.
Juste avant de reprendre le volant, Catherine tente de m’insuffler un zeste d’énergie.

Susan, comme tout un chacun, consulte l’état du Monde ainsi que ses courriels.
Gouverner c’est prévoir, Susan applique cette maxime à la lettre.
En aucun cas elle ne se sépare de son centre de calcul. Cela dit, moi non plus.


Balade acquatico-gastronomique du samedi

Claude nous propose une virée aux Bains de Llo.
Pas de panique, malgré l’haurthogruffe, c’est en France.
Et pour nous motiver, le programme inclut un repas dans un Esctancot chinois en Espagne.
Ce dernier offre, le samedi, un buffet qui inclut du homard à volonté.

Conférence au sommet dans l’eau, normal nous sommes à Llo, à 35C.
Pour les réticents au système métrique, source de beauté de la mesure physique,
le passage dans l’immonde Fahrenheit se fait comme suit : (35 -10%)x2+32 soit 95F.
Certains, les anglo-saxons en particulier, se grattent l’oreille droite avec la main gauche.

Tel un nouveau Bouddha, je médite, sans encore publier,
sur la pénibilité d’une retraite dans des conditions difficiles.

Parfois, ces méditations imposent une comparaison des points de vue.
Comparaison, certes, mais en aucun cas confrontation.

Pendant ce temps, Susan fuit avec véhémence les paparazzis qui assaillent la Princesse.

Après Susan, à mon tour je profite d’un massage crânien.
La méditation à venir n’en sera que plus profitable.

Devant l’efficacité de la thérapie, Claude en fait de même.
Les reconstructions à venir du Monde n’en seront que plus pertinentes.

Une fois la thérapie achevée, sans perdre de temps,
les deux reconstructeurs se remettent à la tâche.
Veuillez, svp, noter la présence de l’accent sur le A.
Les deux reconstructeurs ne sont en aucun cas des taches, juste des tâcherons.

Une fois de plus, la Princesse est mitraillée par son paparazzi personnel.
Avec un professionnalisme achevé, elle lui livre son sourire de compète.

Claude tient ses promesses, le homard rejoint l’assiette de Susan pour son dernier voyage.
Il va de soi que c’est le dernier voyage du homard, pas celui de Susan, bande de négatifs.

Son frère, le deuxième homard, à défaut de chanter Omar m’a tuer, pour son dernier voyage,
en fait de même dans celle de Claude.

Les bains, le repas, les libations achèveront le paparazzi qui sombre, comme d’habitude dans une somnolence méritée. Une fois de plus, tous ensemble, soulignons la dure réalité à laquelle sont confrontés des Anciens. Quelle Injustice.

Au sortir de l’Estancot, ventres pleins, nous sommes confrontés à un OVNI.
Chacun pensera reconnaître une R5. Les apparences sont trompeuses.
Un clic sur cette même photo vous donnera la solution.
Pour prendre en compte les deux portes arrières, la R5 devient une R7.
Quatre portes et un coffre. Cinq horreurs. A fuir.

Demain dimanche, en Bidochons nous nous transformerons, le Tour de France, le vrai, fait étape en Andorre.


11 Juillet Tour de France  (l’autre) propose son Etape du jour

Voila, le cadre est posé, les Bidochons vont sévir.
Et pour mieux sévir, l’organisation du Tour de France offre à Susan un passage sous le balcon de Claude et Cathy.

Les spectateurs aboient, la caravane passe,
nous descendons pour tenter de récupérer quelques Trophées.

Pour ajouter au plaisir de Susan, Cochonou défile avec ses 2CV.

Susan ne cache pas sa joie d’avoir mis ses mains sur un superbe sac.
Il fera des jaloux en Floride.

Les spectateurs attentent les coureurs.

Des habitants se préparent à célébrer une victoire d’étape américaine,
la première depuis 10 ans.

Et voila le vainqueur de l’étape.

Il aura fallu l’adresse de Catherine qui depuis son balcon aura su capturer la vitesse de passage.

Soyons clairs, si pour le spectacle, c’est mieux à la télévision,
en revanche si l’on souhaite jouer les Bidochons, YAPA photo,
il faut se trouver sur le bord de la route.

Merci à Cathy et Claude d’avoir fait passer le Tour de France cycliste sous nos fenêtres.
Demain, le Tour de France, le vrai, celui de Susan reprend la route pour une étape de moyenne montagne en direction de Rocamadour et du Gouffre de Padirac. Stay Tuned.


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Tour de France / Etape 5

5 juillet 2021 Semaine à Biarritz

Première balade sur la plage de Biarritz.

Halte devant l’Auberge de Jeunesse (YMCA) où les jeunes mariés, voir l’étape Egletons, vont passer leur Lune de Miel. Côté hébergement on a vu pire.

Nous poursuivons vers Anglet où l’accès au restaurant du phare nous est refusé pour cause d’absence de masque.

Croisons une Jaguar dont l’immatriculation appelle un détournement.
En argot US, FAG est une insulte adressée à une personne dont les choix personnels ne vont pas vers l’hétérosexualité.
Je mourrais d’envie de Photoshoper la plaque.

Le mercredi soir nous avons rendez-vous avec les jeunes mariés au Bahia Beach de Bidart.
Susan découvre sur la plage un monument dont la signification nous échappe.

Vêtu de ma Salopette Smoking, j’attends de pied ferme nos amis.

Conformes à leurs habitudes, ils débarquent à l’heure.
Ils l’ont bien descendu.
Une fois les libations absorbées, saurons-nous la remonter, la côté.

Portions gargantuesques pour nous.

Même chose pour eux.
Finirons néanmoins capables de remonter la pente et rejoindre nos destriers.

Visite au château Abbadie. A peu près aussi intéressant que la villa Vizcaya à Miami.
Un rien décevant.

Halte téléphonique pour prendre les dernières nouvelles de la famille restée en Floride.

La balade se poursuit.

Et tant qu’à faire les touristes, autant le faire vraiment.

Si Susan était atteinte de mal du Pays, il suffirait de passer une nuit dans cet hôtel.

Quelques élément d’archéologie routière.

Finalement ces bornes kilométriques ont la vie dure.
J’en ai trouvé d’autres y compris dans la ville.

Invités chez Marie et Philippe, encore un repas d’anthologie.

Pendant que les femmes travaillent, les hommes refont la planète.

Et pour conclure un somptueux repas, le dessert sera « The Cherry on the Cake ».

Enfin, pour conclure la dernière journée en pays basque un immeuble sans réelles prétentions.
Sans prétentions, certes, mais pas sans histoire.
Il fut un hôpital, une antenne de la médecine du travail, il est devenu un immeuble d’habitation.

Cette plaque commémorative atteste de son histoire.

Demain nous quittons Anglet et nos amis, direction Andorre pour d’autres rencontres.


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