Miracles de l’ADN

Janvier 2019

Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre. Telle était la question que se posait Coluche.
Avec un truc interdit en France à ce jour, j’ai tenté de répondre à cette question existentielle par une analyse ADN.Finalement, pour un baby-boomer, c’est plutôt homogène.
Et la judéité dans tout ça ? Ci-dessous un élément de réponse.Pour faire simple, l’analyse ADN confirme l’histoire familiale du côté maternel : l’arrière grand-père et son épouse venaient bien de Lituanie pour une part, le reste de la famille venait elle de Pologne et de Germanie d’autre part.

PS : cette page a été publiée car mon frère qui rêve d’une Aliyah veut prouver au Beth Din sa judéïté pour monter en Israël non comme un touriste mais comme un bon juif.
En guise d’avertissement, je lui ai fait parvenir le message suivant qui est aussi une lettre ouverte aux religieux bornés.

Cher frangin,
comme le Beth Din a cessé de réfléchir depuis plus de 10 siècles, que la Haskala (les Lumières) ne les a pas atteint, ils ne risquent pas de comprendre ce qu’un décodage ADN signifie : c’est pas dans le Talmud et la Mishna ignore la biologie. Un connard qui porte Talith avec les Tsitsits qui dépassent, met les Téfilins chaque matin, celui-la est, à leurs yeux, un vrai juif.

Heureusement que je n’ai pas eu besoin d’eux pour dire le Kaddish lors de funérailles de Sacha, heureusement qu’un laïc athée, dieu merci, le fera pour mon dernier voyage. Ce n’est pas à l’entrée du troisième millénaire que je vais me laisser monter sur les arpions par des incultes superstitieux qui confondent matrilinéarité avec engagement éthique.

S’ils décident de t’emmerder, j’irais personnellement leur tirer les oreilles. Je l’ai déjà fait, je le ferais encore. Suis-je clair ?

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