Tour USA 2014-2015

9 Novembre 2014 Detroit / Dearborn


Avons quitté Cleveland, son Hôtel Red Roof et le fumoir où se retrouvent les intoxiqués du tabac, à la porte de derrière.

Humphrey Bogart nommait les cigarettes auxquelles il était accro "Les Clous du Cercueil".

Hotel correct, il manque juste de quoi prendre le petit déjeuner que nous irons avaler chez Friendly.
En faisant le plein, mais oui, si la deuche consomme moins que ma Lincoln, il lui arrive néanmoins d'avoir soif.

Bingo ! La deuche provoque l'intérêt d'un biker.

Pierre et lui devienent les meilleurs amis du monde pour les 5 prochaines minutes.
Musée FORD

L'objectif du passage à Detroit est de visiter le musée Ford et vérifier si la ville est bien en faillite comme on le hurle dans les feuilles de choux.

FORD = Automobile

Vrai enfin presque. Le musée couvre de nombreux sujets au risque de seulement les survoler et ne pas leur donner la profondeur nécessaire.

A l'entrée une locomotive, la plus puissante jamais produite.

Dans le parcours on trouvera aussi des objets liés à l'auto, par exemple des pompes à essence et aussi du mobilier, des machines outil, des... une vraie caverne d'Ali Baba.
FORD = Automobile

Pas seulement, FORD aura aussi produit des avions.

Notez la structure des flancs, ailes... en "Tôle Ondulée".

Cet artifice a été très utilisé pour rigidifier les surfaces à épaisseur de peau égale.

Par exemple le HY Citroën, le JU52.
Un moment d'émotion avec la Lincoln de Kennedy à Dallas.

Tous les baby(ies) boomers dont je suis, à de rares exceptions près, sont capables de vous dire où ils se trouvaient lorsqu'ils ont appris la nouvelle de l'assassinat de JFK.
Et pour faire bisquer Kim Jong Un (Deux ou Trois aussi), la Maison Blanche et moi possédons la mème version de la Lincoln Continental.

Que les nuisibles dictateurillons communistes de père en fils aillent se rhabiller, ce n'est pas parce que eux, la Maison Blanche et moi partageons la même auto que nous partageons les mêmes valeurs.

Comme quoi, tout un chacun chacun peut singer les grands même s'il est petit.
Le summum de l'Amérique des Trente Glorieuses, une DeSoto pour rejoindre l'Holiday Inn au bord de la plage.

Et à cette époque pas de limitations de vitesse. J'en rêve encore.
Quand je disais que ce musée survolait de nombreux sujets, un Wurlitzer, un Photomaton version US.

Et si ça ne vous plait pas, "Qu'est-ce qu'elle a ma gueule".
En quittant le musée à 17:30, la Deuche se trouve bien seule sur le parking.

Nous partons vers l'hotel et le dîner.
Non loin du siège de GM qui fut à son heure de gloire la première capitalisation boursière du monde, la Deuche a trouvé une place de parking autorisée.

GM, qu'une nationalisation provisoire aura sauvé de la disparition.

Mais oui aux USA aussi, pays de la libre entreprise, du commerce libéral, les nationalisations cela existe.

GM donc étale son opulence retrouvée avec à ses pieds une ville en désarroi, chaussées défoncées, misère omniprésente.
Le chauffage urbain fuit et laisse s'échapper de la vapeur.

Au moins dans la rue, par grand froid, on pourra se réchauffer les mains.
Du restau où nous avons posé nos derrières nous observons, au pays de la bagnole, des policiers à cheval.
Au Loco, un Tex Mex Grill, nous ferons une bombance parfaitement honnête.
Le patron, un type charmant, convaincu que les langues autres que l'anglais sont clef de son succès commercial prend la pose avec Pierre. Il a d'ailleurs fait son choix, ce sera l'espagnol, la future langue majoritaire aux USA.

Qu'il soit remercié pour son charmant accueil.

Nous rentrons nous coucher dans un motel fatigué, aux écoulements improbables, à la clim aussi capricieuse que sa liaison Internet.

Detroit Michigan est à la hauteur de sa réputation : au fond de la cave.

Demain nous partons pour Auburn Indiana.

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