Tour USA 2014-2015

18 Décembre 2014 San Francisco suite et fin


A Seattle nous avions fait l'expérience des illuminations de Noël par le propriétaire d'une belle maison.

Ici, dans la banlieue de San Francisco, ce n'est pas une maison, c'est une rue entière qui entre en compétition de la maison la plus illuminée.

Un concours de Kitchitude bon enfant.

A la décharge du mauvais goût habituel, le religion est totalement absente, pas de références religieuses du style Jesus loves xxx, où xxx est le sujet central du promoteur de la pancarte. Non rien qu'une référence ancestrale au combat contre la nuit.

Dans ma précipitation, j'allais écrire païenne et c'était à mon tour entrer dans le religieux, donc référence ancestrale à la fête de la Lumière pour ce Solstice d'hiver.
And the Winner is.

Une pensée émue pour sa note d'électricité même si ici, en Californie, l'électricité est abordable.

Fin des illuminations de Noël.
Dernière journée à San Francisco.

Au programme encore un musée de voitures, le Golden Gate Bridge et l'inévitable balade en Cable Car.

Mais avant il faut passer par la case embouteillages qui permet de profiter de la vue sur les immeubles du centre ville.
En fait de musée, il s'agit d'une collection d'automobiles appartenant au propriétaire de l'école de design industriel. Un genre de Franco Sbarro américain. Sbarro avait ouvert il y a fort longtemps une école de design industriel à Pontarlier, je ne sais si elle existe encore aujourd'hui.

Cette collection ouverte au public une fois par semaine, quelle chance, elle est ouverte rien que pour nous, sert de source d'inspiration aux étudiants pour la réalisation de leurs projets.

Et les réalisations françaises ne sont pas exclues. On m'a même affirmé qu'une Deuche faisait partie de la collection, toutefois, le jour de la visite, elle n'était pas exposée.
Et une Delage, Une.

Et carrossée par un des maîtres de l'entre-deux guerres Letourneur.



Une pensée émue pour un ami, Gilles Delage qui rêvait de posséder une auto à son nom.

Il a travaillé avec moi, en France, au milieu des des années 70, je l'ai retrouvé lors de mon séjour aux US en 78-81. Il s'est tué quelques années plus tard, en France, dans un accident de voitures. Cet ami refusait de porter sa ceinture de sécurité, ce refus l'aura tué.

Un Woody Chrysler produit juste au sortir de la Guerre vaudra à Pierre, qui ne peut s'empêcher de tripoter les autos, les remarques acerbes du gardien des lieux.

On touche seulement avec les yeux, car les yeux, à la différence des mains non gantées, ne laissent pas d'empreintes digitales difficiles à effacer.
Pour savoir à quel véhicule appartient cet arrière, il suffira de cliquer sur la photo.

En attendant vos réponses sont attendues.
Je vous avais promis le Golden Gate Bridge, le voici vu de son accès Nord.

Même la Deuche peut l'admirer.
Les touristes sont légion à vouloir immortaliser le moment.

C'est vrai que la vue est impressionnante.

Si le pont est photogénique, la photo ne rend pas grâce à la majesté du panorama de l'entrée dans la baie.
Comme promis la balade en Cable Car.

Avant de monter en voiture, un peu de pédagogie.

Cable Car = Pas de moteur embarqué, pas de caténaires, juste une pince commandée par le conducteur pour s'accrocher sur le câble qui court au fond d'une tranchée entre les rails.

Cela signifie aussi que la voiture ne fonctionne que dans un seul sens. Au terminus il faut la retourner en la positionnant sur une plaque tournante, plaque activée à l'huile de coude pour faire ce quasi 180°.

Mais nous ne sommes pas encore à bord, une belle file d'attente devant nous prouve que la balade a du succès.
En voyant la pente on comprend pourquoi les roues ne sont pas motrices et qu'en plus du chauffeur, sur la plate-forme arrière, le préposé aux freins reste un acteur nécessaire.

Je ne recommence pas la colle de la vitesse à l'arrivée et pourtant je devrais, une seule bonne réponse, le gagnant se reconnaitra.

Mais supposons que les freins lâchent.

Qui veut rejouer Bullitt dans un wagon ?
Et que se passe-t-il lorsque le câble n'est plus accroché au wagon.

Simple, on fait appel à la dépanneuse qui descend ou monte le wagon jusqu'au prochain plan horizontal.

Entre temps les passagers ont quitté le wagon pour le retrouver 500 mètres plus bas.
Je vous avais bien dit qu'il fallait retourner le wagon et que cela se faisait à la mimine.

La preuve.

Et pour le retour, chemin inverse, montée puis descente, un trajet toujours aussi impressionnant.

Mais comme la lumière n'est plus là, que le wagon bouge, les images sont tremblées, vous y avez échappé,  bande de veinards.
Mais soyez sans craintes, il y en a une à laquelle vous n'échapperez pas. Pour celle-ci je vais vous proposer une pub et un détournement.

Les anglophones êtes vous prêts ?

La pub affirme : Ross dress for less, c'est à dire qu'avec Ross on s'habille pour moins, comprendre moins cher.

Je propose le détournement suivant, Mesdames éloignez-vous s'il vous plaît.

Strippers undress for more

Qui se traduirait par Danseuses nues déshabillez-vous pour plus.

Voila, Frisco c'est fini. Demain direction Morro Bay par la côte, dernière étape avant Los Angeles.

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