Orange et moi

Un p’tit coin de Paradis

Orange, ville moyenne improbable, aucune raison d’y poser ses valises sauf peut-être si, en centre ville, sur un quart d’hectare, une maison confortable et sa vaste piscine vous attendent.

Vu d’avion, ce coin de paradis se trouve au milieu de la photo.Mais ce n’est pas vu d’avion que l’on profite le mieux de la maison, en été c’est au bord de la piscine ou depuis la terrasse.

En ce qui concerne le poser de valises, je ne suis pas seul, une série de Greffiers, plus Zen les uns que les autres, ont pris une décision semblable à la mienne : J’y suis, j’y reste.Cela dit, parfois je quitte ce paradis, surtout lors des périodes hivernales, pour retourner au pays de la démesure, les USA et en particulier en Floride.

En parlant des USA et de la démesure, depuis 2016 je suis gâté : un feuilleton politique me passionne, ce ne sont pas les Tribulations d’un chinois en Chine mais
les Trébuchements d’un extra-terrestre à Washington
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Si au départ je me contentais de rester spectateur éclairé de la société US, l’accumulation de contre-sens politiques et historiques m’ont fait sortir de la passivité et consacrer une série de pages à Trump. En cliquant sur le lien vous rejoindrez la page index des entrées qui lui sont consacrées.

Toutefois, ce type ne représente pas mon Amérique à moi celle des cols bleus, de la middle class, des intellos, chercheurs et universitaires, cette Amérique ouverte vers laquelle mes ancêtres de l’Europe de l’Est se sont tournés lorsqu’il a fallu fuir les Pogroms. Si certains ont posé leurs valises en Amérique, d’autres ont choisi la France. Avec le recul, je trouve que l’idée était plutôt bonne, choisir le pays des Lumières relevait d’un choix éclairé. Certes, il y eu entre les deux guerres des relents peu conformes à une réelle fraternité. Maurras et l’Action Française, Pétain et sa collaboration avec le nazisme furent des contre-exemples de ce que doit être une nation, mais en ce qui me concerne, en France, j’ai étudié, travaillé, payé mes impôts, élevé mes enfants, vécu heureux, protégé, libre.

Avec cette entrée, j’espère vous faire au moins sourire.

Alors bienvenue sur mon site. / Jean-Louis Cech

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