Archives mensuelles : décembre 2019

Et pour terminer l’année 2019

Pour terminer l’année en beauté, un verre de Champagne sur la terrasse.En Floride, Noël au balcon ne signifie pas nécessairement Pâques aux tisons.

Il semble que la Floride tente et réussisse à rattraper la Californie en ce qui concerne le Cannabis à usage médical.Le cannabis ouvre, aussi en Floride, ces boutiques dites médicales, boutiques où l’on trouve un médecin prêt à vous fournir, contre menue monnaie et promesse d’achat, l’ordonnance qui vous ouvrira toutes sortes de paradis.
Promis, je ne vais pas tester, enfin pas tout de suite.En cette fin d’année, la Fêtes des Lumières, Hanoukka, et Noël se déroulent simultanément.
Noël nous assomme les oreilles avec des rengaines usées jusqu’à la corde.
Hanoukka envahit rues et devantures des boutiques.Pour ce dernier jour de Hanoukka, les traiteurs à roulettes offrent une carte religieusement conforme.Un mur végétal cache la caravane dont la pub affirme « On fait des Tacos, pas des Murs ». Susan semble étonnée.Et pour terminer la séquence, à Little Haïti, un restaurant qui propose de la bouffe porno. Excitant cette offre, non ?

 

Maintenant débutons les vœux avec un billet de Loto gagnant.Et si par un improbable miracle, 2020 vous apportait un énorme surplus de pognon, que vous cherchiez un Baveux (avocat) pour rupins gavés, je vous recommande ce gugusse.

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Virée à Daytona

Fin Novembre 2019

Les traditions ont du bon, elles maintiennent le lien entre les amis.Cette année, le flambeau a été maintenu allumé malgré un raté l’année dernière.
Nous retrouvons Stephane et Joëlle, nos cousins du Québec qui honorent le Maudit Français et sa compagne anglophone avec les Lasagnes d’anthologie préparées par la Maître lui-même..Pour notre bonheur à tous, cette année Susan participe au dîner.
Les Lasagnes de Stéphane sont arrosées avec un Beaujolais Villages 2016. Une superbe soirée.
Nous nous sommes promis de nous retrouver à Fort Lauderdale dans le courant de l’hiver 2020 chez Susan.Pour la nuit, nous avions réservé une chambre dans une Maison d’Hôte, maison qui était simplement envahie par des amoureux de l’automobile venus à Daytona pour un événement que vous découvrirez plus bas.Bien que prise un peu tard dans la matinée, la photo des autos encore présentes sur le parking montre de beaux restes.
Nous sommes dans un endroit sérieux.Côté organisation, comme d’habitude, les américains sont à la hauteur : le très vaste parking, parfaitement fléché à proximité immédiate de l’expo, est gratuit.Cela dit, une fois l’auto garée, une parmi plusieurs milliers, une fois la visite terminée, comment faire pour la retrouver.
Simple, faire appel à la technologie moderne, mémoriser sa position GPS, cela palliera la mémoire défaillante et évitera d’inutiles râleries.L’exposition se tient à l’intérieur du Speedway de Daytona et le tunnel d’accès passe sous la piste.Comme ici on ne fait pas dans le minuscule, le qualificatif s’affiche sur la tribune centrale.Tribune centrale qui est encadrée par deux autres immenses tribunes.
Dès l’entrée le ton est donné : tout ce que l’automobile US peut offrir est exposé : de la restauration rigoureuse dans les règles de l’art à la customisation dégoulinante de chromes.Ici, une vue sur une partie de l’expo. Un puriste se doit d’y venir les trois jours.
Avec Susan nous userons nos semelles quatre heures, cela suffira à notre bonheur.A l’évidence, parmi les merveilles, on tombe aussi sur des crimes contre la mécanique.
Ici une Cadillac V16, oui seize cylindres en V.
Carrosserie et intérieur irréprochables mais le moteur est désormais un prolétarien V8 récent. BEURK !Dans la même veine, la fameuse Chevy 57, une enveloppe amoureusement remise à neuf. La photo suivante montre le BUG.Le bug est sous le capot : un moteur de Corvette. La voiture est totalement remaniée au plan mécanique. Elle satisfera le friqué qui voudra frimer sans avoir à se préoccuper de la maintenance. Les vraies vieilles bagnoles sont un sacerdoce. Ici pour un peu plus de cent mille Euros il est possible de frimer. Mais bon courage au couillon qui voudra l’importer en France, impossible de la faire certifier en véhicule de collection par la FFVE, elle a perdu son caractère original, il devra passer sous les fourches caudines de la RTI. Et ce n’est pas gagné.Une pensée émue envers un ami qui possède la même en restauration respectueuse.
Jean-Luc, inutile de râler, tu n’avais qu’à venir avec avec nous et te munir d’un marteau ou un cocktail Molotov.
Pour info, l’année prochaine, ici à Daytona, bis repetita fin novembre.Une solution pour les amateurs de propulsion hybride.OK, le cadrage est défaillant, toutefois on reconnaît l’expression du génie mécanique français, génie ici fort méconnu. Une 2CV-6 Club venue directement d’outre Rhin, la seule auto bien de chez nous. Le vendeur en voulait 15k€. En regardant de très près, une belle peinture masquait une misère qui, tôt ou tard, ne manquerait pas de remonter en surface et gâcher la joie de posséder un des monuments de l’ingénue ingénieuse ingénierie d’André Citroën.Un exemple de peinture vasarelo-graphique.Ça roule ça ? Je suis convaincu que le logo Bronco II n’est pas authentique.Pour me réconcilier avec les horreurs chromées rencontrées majoritairement, je tombe enfin sur l’auto qui représente, à mon avis, la plus grande réussite esthétique automobiles US de la seconde moitié du XX ième siècle, une Lincoln Continental 61-62-63 remise respectueusement à l’état neuf. Pour 30k€, avant négo, vous partez avec.
Les années suivantes, en perdant la pure simplicité de ses lignes, la Lincoln Continental s’est affadie. Les aficionados qui ont croisé ma Lincoln 1976 seront de mon avis.Avant de quitter les lieux, nous croisons un alignement de Hot Rods, un classique du genre ici.Enfin pour ceux qui suivent religieusement mes publications, une auto déjà croisée dans la rue à Fort Lauderdale l’année dernière.Afin de récupérer des nos immenses fatigues, avec Susan, sur le chemin du retour, la halte au Dixie Crossrods s’imposait.

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